22 Nov Yana Rusnak
English Version:
“Yana Rusnak is absolutely sincere in her belief that God, being an absolute beginning of any creation, is love, and at the same the main driving force of the Universe. At the heart of her creativity the sense her art is rooted in the whirlpool of the cosmic element of love.
Some of her works are Matisse inspired silhouettes and decorative ‘decoupage’ style, and the gures there are reduced to mere signs. Sometimes they are sim- plistic, other times they are ornate in their plastic expression.
Red and orange colors are prevailing in Yana’s art. They reproduce the energy of pleasure, power, beauty and youth. They evoke strong feelings and cravings of impulsivity. The absorption of passion can be seen as the red aura of energy surrounding a couple. The color characterizes the energy of generations, which encourages reproduction. Her other works are reminiscent of the art deco era, complete with geometric pattern-work, taking on a more conventional form. The interaction of a man and a woman, engaged in a mating dance and meditative ritual– it is a bright depiction of how human beings are drawn to one another.
As a woman, Yana believes that each woman is trying to create a space for her feelings that run deeper than everyday reality. Love, which for most people, is the most unique and often the shortest moment of conscious existence, is projected onto eternity. Thus, it creates its own world and like everything else in life, it is only an illusion placed upon a pedestal. Despite this, it is impossible to feel the capacity of one’s life to its fullest without this illusion.
Her mystical and love infused take on art has been celebrated and exhibited throughout Ukraine and can be seen next at Art Monaco 2016.
Yana is not the rst follower of the religion of love. Su ce it to recall Marc Cha- gall’s oating lovers, or the young lovers also oating in the outer ow of expres- sionism – from Emil Nolde to Oskar Kokoschka. Over time it’s been proven that art feeds on love and love feeds on art.”
French Version:
“Yana Rusnak fait preuve d’une sincérité complète en exprimant sa croyance en Dieu, que Dieu est le début de toute création, qu’il est l’amour, et en même temps la force sans limite de l’univers. Au cœur de sa créativité, le 6ème sens artistique de Yana est ancré dans l’élément cosmique qu’est l’amour.
Certaines de ses œuvres sont des silhouettes inspirées de Matisse et d’un style de découpage décoratif, ainsi que des gures réduites à de simples symboles. Parfois elles sont minimalistes, à d’autres occasions elles sont ornées de leurs expressions plastiques.
Les couleurs rouge et orange sont reines dans l’art de Yana. Elles expriment une énergie de plaisir, de pouvoir, de beauté et de jeunesse. Elles évoquent de fortes émotions et l’envie d’être impulsif. L’absorption de cette passion peut être vue à l’aura d’énergie rouge qui entoure un couple. La couleur représente l’énergie des générations, qui encouragent la reproduction. Ses autres pièces sont un rappel de l’ère art-déco, complète avec des motifs géométriques, prenant alors une forme plus conventionnelle.
L’échange entre un homme et une femme, engagés dans une danse d’accou- plement et rituel médiéval – il s’agit là d’une expression brillante de la façon dont les êtres humains sont attirés l’un vers l’autre.
En tant que femme, Yana croit que chaque femme essaye de créer son propre espace pour ses sentiments qui coulent plus profondément que la réalité quo- tidienne. L’amour, qui pour la plupart est la chose la plus unique et souvent le plus court moment de conscience d’exister, est projeté sur toute l’éternité. Ainsi, ça a créer son propre monde, et comme tout le reste dans la vie, c’est ici une simple illusion mise sur un piédestal. Malgré ça, il est impossible de ressentir la capacité de vie de son prochain, sans cette illusion.
Son art infusé de mystère et d’amour a été célébré et exposé à travers l’Ukraine et sera prochainement vu à Art Monaco 2016.
Yana n’est pas la première à suivre la religion de l’amour. Nous nous rappelons des eurs ottantes de Marc Chagall, ou les jeunes amoureux ottants aussi dans un ux externe d’expressionisme – de Emil Nolde à Oskar Kokoschka. À travers le temps, il a été prouvé que l’art se nourrie d’amour et l’amour se nourrie d’art.”